Les plus vieilles traces de présence humaine dans la région remontent à plus de 10.000 ans av J.C. Elles révèlent les modes de vie de chasseurs, agriculteurs, artisans, des traces d’échanges commerciaux. Diverses peuplades s’implantent dans la région, en particulier les Allobroges qui occupent la majeure partie du territoire. Rome conquiert lentement la Savoie à partir de 122 av JC et la province sera romaine jusqu’à l’installation définitive des Burgondes vers 434 (Aetius). *
S’ensuit une longue période de grandes rivalités entre peuples de « France », entre héritiers avérés ou prétendus, entre grandes puissances européennes. A la fin du XIV° Siècle, le Comte Humbert fonde la maison de Savoie. En 1416, la province devient duché du Saint Empire Romain Germanique et prend le nom de Duché de Savoie. En 1418, le duc de Savoie hérite de la province italienne du Piémont. Après une période d’apogée, les nombreux conflits et occupations affaiblissent cette maison et la puissance de la province (perte du Bugey, de la Bresse…). La capitale de la Savoie glisse de Chambéry à Turin dès 1536. En 1713, Victor-Amédée II reçoit la couronne de Sicile qu’il échange avec la Sardaigne. Dorénavant, les États de Savoie seront appelés également Royaume de Sardaigne. *
En 1792, les Révolutionnaires Français envahissent à nouveau la Savoie qui devient le département du Mont-Blanc.divisé en sept districts (Annecy, Carouge, Chambéry, Cluses, Moûtiers, Saint-Jean-de-Maurienne et Thonon). La chute de l’Empire napoléonien (1815) marque le retour de la Savoie et du Piémont dans le giron monarchique de la Maison de Savoie. Dans les années 1830, Charles-Albert puis son fils Victor-Emmanuel II sont les artisans de l’unité Italienne. Cette unité est favorisée par l’empereur Napoléon III qui, soutenu par les élites savoyardes, apporte son appui en échange de la cession de La Savoie et du Comté de Nice. Concrétisé par le traité de Turin (mars 1860) le rattachement est validé par vote de la population le 22 avril 1860.
Le département de la Haute Savoie est ainsi constitué à partir des trois provinces du nord (Chablais, Faucigny et Genevois).
Les décennies qui suivent accentuent l’émigration des Savoyards vers des régions de France économiquement plus prospères, émigration amorcée dès les prémices de la révolution industrielle. De fait, la population résidant en Savoie diminue sensiblement (- 100.000 habitant en 50 ans), partiellement compensée par les immigrations Italiennes.
Les 2 guerres mondiales épargnent globalement la Savoie sur le plan géographique, notamment grâce au courage de ses chasseurs Alpins, surnommés « les diables bleus » par l’ennemi, mais sa population paie un lourd tribut (20.000 morts pour la France lors de la 1° Guerre Mondiale, moyenne supérieure à la moyenne nationale). La combativité des Savoyards s’exprime également dans les mouvements de résistances (en particulier au plateau des Glières et au col des Saisies). Les combats ne cessent que le 08 mai 1945, malgré la libération des grandes villes dès août 1944.
Après la seconde guerre mondiale, la Savoie se transforme économiquement. Le sectaire primaire (agriculture, sylviculture) recule au profit du secteur secondaire (industries mécaniques, favorisées par l’hydroélectricité) puis du tertiaire, avec les tourismes d’hiver (Val d’Isère, La Clusaz…), et d’été (premier parc national, La Vanoise, en 1963 ; aménagements touristiques des grands lacs ; alpinisme).
Cependant, ces changements provoquent parfois de véritables bouleversements, conduisant à la Loi Montagne de 1985, la création de parcs régionaux (parc naturel régional des Bauges) mais aussi la résurgence identitaire (ligue savoisienne en 1994). En ce début de XXI° siècle, la région conserve un fort pouvoir d’attraction. *
* Source Wikipedia
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